Avec Objet perdu, je projette dans un lavabo des images de mains qui se touchent, s’attirent, se repoussent, s’évitent… Le visiteur est invité à y mêler les siennes, pénétrant ainsi l’espace de la projection. Intrigué par l’effet de présence de ces mains, pourtant figure de ce qui est absent, le visiteur mélange son corps aux images, comme pour vérifier sa propre matérialité. Cette impression est renforcée par la scénographie de l’installation : une salle de bain envahie de vêtements clairs pendus au plafond et aux meubles.